Tour du monde avec les huiles essentielles : 4 - le tea-tree ou arbre à thé

Publié le 15 août 2011 par plusessentiel

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Nous partons à la découverte d'un autre continent : l'Australie et ses merveilleuses ressources.

(source : www.lexilogos.com)

Commençons par le tea-tree ou l'arbre à thé :

C'est un remède traditionnel des Aborigènes d'Australie depuis des millénaires.

L'appellation arbre à thé fut employée pour la première fois par des occidentaux par le Capitaine Cook, dont les marins utilisaient les feuilles comme substitut du thé, en 1770. Ils la trouvaient parfumée et revigorante. Les botanistes Joseph Banks, Daniel Solander et Herman Spöring observèrent les aborigènes préparant des décoctions avec des feuilles d'arbre à thé pour soigner leurs blessures. C'est comme cela que l'équipage du Captain Cook adopta l'infusion de tea tree ! Ce qui peut encore aujourd'hui provoquer la confusion avec le théier.

Puis, en 1920, Arthur Penfold, chimiste dirigeant le musée des technologies et des sciences appliquées de Sidney, remarqua les propriétés antiseptiques étonnantes de cette substance. Il mit en avant les résultats positifs obtenus sur les plaies infectées voire purulantes. Les milieux médicaux restèrent très impressionnés par les caractéristiques de cet antiseptique idéal, non irritant pour les tissus et dénué de toxicité.

Pendant la 2nde Guerre Mondiale, chaque soldat australien avait dans son paquetage un flacon d'huile essentielle de tea-tree afin de lutter contre toute infection.

De nos jours, une prise de conscience relative aux effects secondaires dus aux médicaments de synthèse permet le retour de l'huile essentielle d'arbre à thé sur le devant de la scène. Depuis, sa production ne cesse d'augmenter : 200 tonnes par an contre 50 tonnes dans les années 80.

L'Arbre à thé fait partie des Melaleuca, appartenant à la famille des Myrtacées, comportant plus de 150 espèces, dont les eucalyptus, le niaouli et le cajeput. Melaleuca alternifolia est son nom latin. C'est un petit arbre robuste, n'excédant pas 6 mètres de haut au tronc toujours droit et qui aime les marécages.

Ce sont les feuilles fraîches et les branches terminales qui nous donnent l'huile essentielle aux multiples vertus :

Décongestionnant veineux et lymphatique

Antiparasitaire et antifongique

Antibactérien majeur à large spectre

Antiviral puissant

Antiparasitaire et antifongique très efficace

Antiasthénique et neurotonique

Immunostimulant puissant

Radioprotecteur

Ses meilleures amies (huile essentielle) sont :

le romarin à ct verbénone

le myrte à cinéole

Vous pouvez vous procurer la plupart de ces huiles essentielles ici.

Les principales utilisations sont :

Infections buccales : aphtes, abcès, gingivites

Infections gynécologiques : leucorrhées, vaginites,

Infections O.R.L. : otites, sinusites, angines, rhinopharyngites

Parasitoses cutanées : gale, teigne

Infections urinaires : cystites, urétrites

Asthénie, épuisement général, fatigue cérébrale et cardiaque

Parasitoses intestinales : lamblia, ascaris

Varices, jambes lourdes, hémorroïdes

Prévention de brûlure cutanée par radiothérapie

Coupures, piqûres, boutons de fièvre, verrues et aphtes

Les principales utilisations recommandées sont : la voie cutanée, la diffusion.

Actuellement, les opinions divergent quand à l'ingestion de cette huile essentielle. Toujours est il qu'il vaut mieux ne pas l'ingérer à haute dose. Certaines études ont montré que l'ingestion répétée chez les garçons prépubères déclenche une poussée mamaire car cette huile essentielle a des qualités oestrogène-like. De plus, il est formellement interdit de l'utiliser chez la femme enceinte ou allaitante.

Ces informations ne se substituent en aucun cas à une consultation médicale.